ML614851561
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Observation details
Mâle.Samedi 4 mai 2002. C’est la sortie du club au petit marais de st-gédéon aujourd’hui.Je me lève de bonne heure comme d’habitude. Après un copieux repas au restaurant,je me dirige vers st-gédéon. Je suis de bonne heure,alors j’en profite pour visiter l’embouchure du ruisseau grandmont.En sortant dehors,je m’aperçois qu’il fait très froid. Un vent du nord souffle venant du large,et je suis très Une journée mémorable.vite congelé.Je décide de changer mes projets.Je ne suis pas assez habillé.Je fais l’observation du petit marais du côté des chalets.J’aperçois le groupe d’ornithologues du club qui sont sur le belvédère du cimetière.Ils ont l’air aussi congelés que moi. Je retourne vers le belvédère et les personnes qui étaient au cimetière reviennent vers leurs voitures. J’aperçois Germain et Claudette. Nous décidons d’aller observer le petit marais du côté des plages. Après avoir discuté un bout de temps,je leur fait part de mon projet d’aller jeter un coup d’œil sur le grand marais,et ensuite de descendre vers alma en inspectant les champs pour observer les bernaches et les oies. En arrivant au grand marais,je fais un arrêt sur le bord de la route,près de l’entrée du rang ste-anne.En débarquant de la voiture,je vois s’envoler un gros limicole.Je ne suis pas capable de l’identifier,et il se dirige vers les chalets présents au bout du chemin No-1. Je décide d’aller voir l’identité de ce limicole. Rerndu au bord du grand marais,je m’assoie sur un quai. Je suis à l’abri du vent,et je commence à observer les oiseaux qui s’alimentent sur les langues de terre en face de moi. En observant au télescope,j’aperçois un petit oiseau qui se nourrit en marchant sur la vase,au travers des sarcelles et des limicoles. La première chose qui me frappe,c’est la longueur de la queue. Elle est très longue et effilée.Il hoche fréquemment la queue. Il faut dire que j’ai le soleil presque en face de moi,et que la visibilité n’est pas très bonne.L’oiseau est de côté à moi,et lorsqu’il se tourne face à moi,j’aperçois sous la gorge ,une bavette noire qui tranche nettement avec l’abdomen, qui est entièrement blanc.Je suis très intrigué.Le dessus de la tête est très foncé.Le dessus du dos est gris clair.Je n’ai aucune idée de ce que celà peut être.Je le perds de vue régulièrement.Il va parfois se cacher derrière un amas de branches sur le marais. Il peut y demeurer de 5 à 10 minutes sans bouger.Il est assez loin dans le marais,et je ne peux pas voir tous les critères que je veux.Je décide de marcher dans le grand marais pour m’approcher le plus près possible pour mieux l’observer.C’est beau de me voir marcher dans la vase en espadrilles. Il y a un autre ornithologue de l’autre côté du marais qui me regarde au télescope.Il doit se demander qui est ce fou.Bizarrement,je ne suis plus gelé. Je réussis à voir un peu mieux les critères ,mais pas à mon goût.Je retourne sur le bord du marais,et je consulte mon guide peterson. Après avoir regardé mon guide page par page,je ne trouve aucun oiseau qui se rapproche de ce que j’ai aperçu. Je commence à devenir nerveux. Je consute mon guide du national géographique,et je trouve l’oiseau que j’ai devant moi. C’est une bergeronnette grise. Là,je suis vraiment sur les nerfs.Je décide d’essayer de photographier l’oiseau,et je retourne dans le marais avec mon télescope et mon appareil photo,mais il est trop loin et les photos ne serviraient à rien.Je décide de partir à la recherche des autres ornithologues qui étaient au petit marais. En arrivant au restaurant du pont,j’aperçois la voiture de Germain. Dieu que je suis content. Je rentre en trombe dans le restaurant,et je m’assoie au bout de la table. Je bredouille à ceux qui sont là ,s’ils veulent une nouvelle ‘’coche’’.Sont présents à la table : Germain Savard,Claudette Cormier,Mireille Tremblay,Denise Gervais,Claude Lambert ,et Claude Imbeault. Après leur avoir dit que j’avais découvert une bergeronnette grise au grand marais,c’est comme si j’avais provoqué un tremblement de terre. Ils se sont tous levés en catastrophe,et se sont dépêchés de payer leur diner.Vous auriez dû voir le visage de Germain.Celà valait 200$.La seule chose qu’il a dit,c’est : Est-ce qu’elle est encore là?Nous nous précipitons tous vers le grand marais,et nous n’avons aucune difficulté à la retrouver.Ils peuvent en profiter tout autant que moi.Il n’y a aucun doute que c’est une bergeronnette grise,mais de quelle sous-espèce? Ca,c’est une autre histoire. Un faucon pèlerin se promenait au-dessus du marais,et la bergeronnette s’envolait de temps en temps pour revenir se poser sur les battures.À un moment donné,elle est parti en vol ,et est venue se poser dans un petit bouleau derrière nous. J’ai eu le temps de prendre 2 photos,mais elle était encore trop loin. Lorsqu’elle s’est envolée pour la seconde fois pour revenir se poser dans le bouleau,cette fois-là,j’étais prêt.J’ai eu le temps de prendre 2 photos qui,je crois,seraient excellentes.Avec ces photos,nous serions capable de voir tous les critères d’identification que nous avions besoin. Je suis descendu en ville pour faire développer les photos je plus vite possible.Un critère dérangeait beaucoup Germain et Claudette.La ligne noire qui partait du bec jusqu’à l’œil ,ne se prolongeait pas derrière l’œil. Il était complètement blanc derrière l’œil. En arrivant chez lui,il a vérifié dans son livre ‘’birds of europe’’,et il a aperçu celle qui corespondait exactenment avec la photo. Cette bergeronnette grise appartient à la sous-espèce ‘’alba’’,qui est présente sur le continent européen. D’après la littérature,et la recherche effectuée par Germain et Claudette,c’est la première mention documentée au québec pour cet oiseau,et la seconde au canada.C’est une très belle découverte.Ce qui fait que plusieurs ornithologues du québec se sont déplacés le lendemain pour essayer de la voir.Malheureusement pour eux,elle n’a pas été revue le dimanche.Elle a possiblement continuée son périple à la faveur de la nuit. Il reste que plusieurs personnes du club ont eu la chance de profiter de cette rareté,et j’en suis très content. Je suis conscient qu’une découverte comme celle-çi,il y en a peu souvent dans la vie d’un ornithologue.Je souhaite à tous d’avoir une telle chance.Mais pour cela,il faut faire beaucoup de sorties sur le terrain.Et c’est ce que je fais,comme plusieurs autres le font également.J’ai adoré mon expérience.
Technical information
- Model
- COOLPIX P510
- ISO
- 360
- Focal length
- 4.3 mm
- Flash
- Flash did not fire
- f-stop
- f/3.0
- Shutter speed
- 1/30 sec
- Dimensions
- 4608 pixels x 3456 pixels
- Original file size
- 3.01 MB